Coordonnées

  • Dr Morgane Collin
  • Tél : 06 95 08 56 61

Urgences

Vétérinaires 2 Toute Urgence au 09 70 24 70 24
Zone Industrielle des Milles à Aix

Actualités

Toutes les actualités

Du bon usage de la baballe de tennis

Comme chaque année en cette période presque estivale, le paysage médiatique sportif résonne du nom de Roland-Garros, répété frénétiquement. À tel point que l'écho s'en estompe, et cet événement récurrent, pourtant devenu incontournable, mobilise de moins en moins l'attention qu'on y prête, à moins d'être passionné. Ou un toutou.

Car cela fait également partie des faits acquis, nos toutous raffolent des balles de tennis. La fameuse « baballe » est un must have du jeu canin. Un basique indémodable. Une valeur sûre de la caisse à jouets de Médor.
Or, des rumeurs circulent, mettant en cause l'innocuité apparente de la balle jaune. La question se pose donc légitimement, de savoir si la balle de tennis est un jouet si inoffensif qu'on le croit. Entre usage ludique et dangers supposés, voyons de plus près de quoi il retourne exactement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Entre chiens et balles de tennis,une histoire d'amour, et même de passion dévorante !

 

Sans sortir de chez soi, inutile de surfer bien longtemps avant de tomber sur des photographies ou vidéo montrant l'amour inconditionnel que nos chiens portent aux balles de tennis. Depuis les courses frénétiques, sauts acrobatiques, plongeons incroyables à la poursuite de la sphère rebondissante, jusqu'à la mise au point de dispositifs automatiques grâce auxquels le chien peut s'affranchir de la présence d'un humain lanceur, l'imagination et la créativité des chiens et des humains rivalisent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une balle pour tous et, tous pour une balle !

Bref, courir après la baballe est un passe-temps apprécié par une majorité de chiens, et qui pour nous pauvres humains aux piètres aptitudes sportives en comparaison, nous paraît économique : je lance, et Médor court après la baballe, me la ramène, et je répète l'opération, inlassablement, pendant des heures, …

La nature intrinsèque du chien consistant à courir en ligne droite, c'est par là une activité physique respectueuse de l'animal, sous réserve de la pratiquer dans un espace suffisant.

Constatons que le chien est très rarement le premier à se lasser de l'activité. Évidemment, l'ingéniosité humaine a permis de suppléer à sa fatigabilité. Il existe désormais des systèmes de lanceurs, manuels ou automatiques, pour tous les goûts :

HyperDog Ball Launcher                                           Go Dog Go                                                          Jerry le teckel et son lanceur

                                                                                                                                                                      automatique fait maison

 

Nombreux sont également les chiens qui acceptent (éventuellement) de vous remettre une balle, mais seulement après l'avoir copieusement machouillé, et recouverte de bave … L'élasticité du caoutchouc dont est faite toute balle de tennis semble bien agréable en bouche pour exercer la puissance de sa mâchoire et de ses muscles masticateurs. Paraît-il d'ailleurs au détriment de l'émail recouvrant les dents.

Cet attrait du chien pour la balle est d'ailleurs l'élément fondateur d'un sport canin, le flyball. Le principe est simple : le chien effectue seul un parcours rectiligne composé d’une série de 4 haies au bout duquel est positionné une boîte (le lanceur) comportant une pédale sur laquelle il doit appuyer, déclenchant ainsi l’éjection d’une balle qu’il rattrape au vol et rapporte à son maître en sautant les mêmes 4 haies en sens inverse.

Il s'agit d'un sport d'équipe, et d'une épreuve de vitesse. À la différence de l’agility, le maître n’a pas besoin de courir aux côtés de son chien, ce qui rend ce sport accessible à tous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais comment sont fabriquées les balles de tennis ?

 

 

Composition et fabrication des balles de tennis

 

Le tennis a vu le jour en 1874. La balle sous sa forme actuelle de balle de pression en caoutchouc, remonte aux années 1920. À partir de 1978, elle abandonne sa couleur blanche d'origine et devient jaune.

Toutefois, si l'aspect extérieur peut sembler immuable, la composition a su s'adapter à l'utilisation prévue, permettant de distinguer essentiellement des balles d'excellente qualité destinées aux compétitions, et des balles destinées au grand public pour qui le premier critère de choix va être le faible prix d'achat.

Les dimensions des balles sont imposées par la Fédération Internationale de Tennis : une balle doit mesurer entre 6,35 cm et 6,67 cm de diamètre, pour un poids compris entre 56,7 g et 58,5 g.

Une balle de tennis est formée d'une coque en caoutchouc, appelée noyau, et recouverte de feutre. L'intérieur de la coque est creux et généralement sous pression.

 

 

 

 

 

 

 

Le processus industriel de fabrication est relativement simple à décrire : à partir de caoutchouc naturel livré sous forme de bloc, ceux-ci sont d'abord broyés, et mélangés à différents additifs. Le mélange obtenu est ensuite chauffé et malaxé, puis aplati dans des presses afin d'obtenir des plaques.

Celles-ci sont embouties pour former des demi-noyaux.

Après découpe, les demi-noyaux sont assemblés par collage.

Les noyaux sont ensuite placés dans des tambours en rotation remplis de colle, ce qui les en recouvre de façon homogène.

La feutrine est découpée, les bandes obtenues sont placées sur les noyaux.

Les dernières finitions donnent des balles impeccables, sur lesquelles un marquage peut être appliqué.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour modifier les caractéristiques d'une balle destinée à un usage en compétition de haut niveau, les fabricants peuvent donc jouer sur plusieurs éléments en cours de fabrication : la composition du noyau, la pression, et enfin la nature, la densité et l’implantation du feutre.

Le noyau est l’élément déterminant d’une balle de tennis, c'est lui qui lui confère ses principales caractéristiques : résistance aux chocs, à la compression, et réaction après impact. Certains additifs peuvent améliorer ces performances, par exemple l'adjonction de dioxyde de titane (excipient fréquemment présent en pharmacologie) permet d’obtenir des qualités d’élasticité, de dureté, et de résistance exceptionnelles. Il est introduit alors dans le mélange caoutchouteux, ce qui permet un accroissement de la longévité des balles.

Le maintien de la pression est l'élément limitant la longévité d'une balle basique. Généralement pressurisé jusqu'à 2 bars, le gaz interne contenu dans le cœur des balles s'échappe peu à peu, progressivement, en raison de la porosité du caoutchouc constituant le noyau.

Pour mettre en pression le cœur de la balle, il existe des techniques chimiques et physiques, avec toutefois une prédilection marquée pour la technique physique. Le choix du gaz interne a aussi son importance, puisque la diffusivité des gaz peut varier pour un même matériau (technique chimique). On peut mélanger à l’air un autre gaz de moindre perméabilité, c’est-à-dire qu’il diffuse plus lentement, comme par exemple l'hexafluorure de soufre (dans une proportion de deux-tiers pour un tiers d'air atmosphérique), ou l'azote en forte proportion, qui a l'avantage d'être un gaz inerte qui ne risque pas de dégrader les autres composants de la balle. Le dioxyde de titane peut également être pulvérisé en face interne du noyau avant la fermeture des deux demi-coques, permettant de limiter la perméabilité du caoutchouc aux gaz.

Enfin, le feutre tient un rôle moins déterminant que le noyau mais participe aussi à la bonne capacité à rebondir de la balle. Composé essentiellement de laine et de nylon, il est collé sur le noyau. Il s'agit tout de même d'un élément important en compétition de tennis, notamment vis-à-vis de sa résistance à l'humidité. Certaines innovations technologiques brevetées limitent significativement la quantité d'eau que le feutre peut retenir lors de jeux sur des surfaces mouillées (type gazon). Le titane, sous forme de micro-capsules ajoutées dans le feutre, permet d'améliorer sa résistance. L'épaisseur du feutre détermine la rapidité et l'amplitude du rebond.

Donc à l'issue d'un processus industriel utilisant bon nombre de produits, pas toujours identifiés du grand public, on obtient une balle de tennis, que nos fidèles quadrupèdes ne manqueront pas de prendre en bouche et de machouiller joyeusement.

Y a-t-il des risques à ce type d'usage ?

 

Dangers potentiels, entre légende et réalité

 

Rappelons qu'à la base, l'usage d'une balle de tennis par un chien est un usage détourné : l'objet est initialement destiné à la pratique du tennis par les humains, quel qu'en soit le niveau puisque la discipline est ouverte aux enfants dès l'âge de 5 ou 6 ans. Dès lors, il serait inconcevable d'exposer les plus petits et fragiles à un danger évitable. Cependant, les chiens ne pratiquent pas le tennis. Leur usage de la balle, même s'ils partagent avec des petits d'hommes, des idées parfois saugrenues, est toujours plus extrême.

Passons en revue les dangers potentiels du jeu canin, et voyons s'il convient d'en prendre peur.

 

Premier risque à prendre en compte : la possibilité d'ingestion, que la balle soit avalée entière ou en morceaux. Les dangers ne sont pas tout à fait les mêmes.

Pour une balle avalée en entier, on retiendra les risques de suffocation, obstruction de l'œsophage ou des intestins si la balle parvient à passer l'estomac. Précaution incontournable pour éviter ce danger : adapter la taille de la balle au chien qui jouera avec. Une balle trop petite sera d'autant plus facile à avaler (et d'autant moins problématique vis-à-vis du transit digestif). Surveiller également le bon usage du jouet.

Dans le cas d'une balle déchiquetée dont un chien avalerait des morceaux, aucun cas d'empoisonnement par le caoutchouc solide n'est rapporté. Le processus industriel de fabrication nécessite bon nombre de composés potentiellement toxiques, mais une fois le produit fini, le caoutchouc est stable et inerte, même exposé aux sucs gastriques. Le danger est principalement mécanique par le transit dans les voies digestives de copeaux de caoutchouc, de formes irrégulières, qui peuvent ralentir le transit digestif, résister à l'élimination par le péristaltisme naturel, distendre douloureusement l'un ou l'autre segment intestinal, voire irriter, déchirer la muqueuse et au pire des cas envisageables, perforer l'intestin. Cette dernière possibilité présente une très faible probabilité : si cela se produit, c'est que bon nombre de facteurs péjoratifs se sont accumulés, à tel point que vous serez en droit de penser que le Bon Dieu tient absolument à rappeler votre compagnon à lui. Force est de constater que la plupart des corps étrangers digestifs ne donnent pas lieu à des interventions chirurgicales à la recherche du morceau de jouet avalé.

 

On évoquera ensuite la toxicité du gaz de remplissage des balles sous pression. Il a été dit plus haut que la nature du gaz de remplissage peut influencer les propriétés de la balle. Ceci n'ayant réellement d'impact que pour des balles utilisées en compétitions de tennis, a priori hors d'atteinte de nos toutous. Vue la tendance naturelle des chiens à malmener leurs joujous, rien ne sert d'investir une fortune pour une balle signée d'un grand joueur, Médor n'en aura que faire. La plupart du temps, ce sont donc des balles qualifiées de « premier prix » qui seront utilisées, donc certes sous pression, mais vraisemblablement remplies de gaz atmosphérique.

L'azote est un gaz inerte présent en grande quantité dans l'atmosphère. Aucun risque lors d'exposition si Médor crève une balle « fraîche ».

En ce qui concerne l'hexafluorure de soufre, il apparaît que ce gaz n'est pas toxique, mais peut néanmoins à forte concentration provoquer une suffocation (au même titre que d'autres gaz inertes comme l'hélium, l'argon et même l'azote). Ce n'est pas ce gaz en lui-même qui pourrait présenter un danger, mais l'exposition à un composé différent de la composition atmosphérique.

Là, il convient de réfléchir en terme de volume.

Calculons le volume : une balle étant une sphère, la formule est bien connue (V=4/3 Pi R3).

À une pression de 2 atmosphères, lors de l'ouverture du noyau, la décompression à une atmosphère entraîne une expansion (le volume double). La formule nous donne le volume du noyau de 145 mL.

Soit à pression ambiante presque 300 mL de gaz auxquels on peut être exposé.

Sachant qu'en respiration dite « normale », le volume utilisé au repos par un humain adulte moyen est de 0,5 L. L'hexafluorure de soufre étant considéré comme suffocant à forte concentration, la quantité de gaz contenue dans une balle ne suffit donc pas pour représenter un danger pour un humain adulte moyen. Relativisons en proportion pour les enfants et les animaux : certes ils sont de taille plus petite qu'un humain adulte moyen, et en proportion leurs capacités respiratoires aussi, cependant la porosité du caoutchouc formant le noyau d'une balle de tennis est à l'origine de la fuite du gaz de remplissage, et ce dès la fin du processus de fabrication. C'est pour cette raison que les balles utilisées en compétition sont conditionnées dans des emballages pressurisés.

En résumé, même si le gaz utilisé pour l'ajustement de la pression était nocif, la perte « naturelle » du remplissage du noyau, le volume modéré représenté par le contenu de la sphère, et la rapidité de diffusion atmosphérique en cas de crevaison, rendent peu probables les allégations de danger du gaz contenu dans une balle de tennis.

 

Il convient également d'évoquer les nombreux produits entrant dans le processus de fabrication du caoutchouc. Celui-ci peut être d'origine naturelle, issu du latex produit par l'hévéa, ou synthétique auquel cas on parlera d'élastomère.

Dans tous les cas, les caoutchoucs sont définis comme étant des substances macromoléculaires possédant l'élasticité caoutchoutique, et leur fabrication comporte quatre étapes :

  • La formulation, à base d’une centaine d’ingrédients, qui a pour objectif de répondre aux spécificités du cahier des charges de la future pièce.

  • Le mélange ou le malaxage incorpore à l’élastomère différents ingrédients comme les noirs de carbones, les craies et les huiles.

  • La mise en forme de l’élastomère par moulage, extrusion (profilés) ou calandrage, c’est-à-dire en le mélangeant avec du textile ou du métal.

  • La vulcanisation, qui est un procédé qui ajoute du soufre à l’élastomère et qui le cuit pour lui donner son élasticité.

Impossible donc de lister les produits entrant dans le processus de fabrication d'une balle de tennis. Il est toutefois possible de s'attarder sur quelques-uns d'entre eux.

Par exemple, le thiuram est un agent de vulcanisation impliqué lors d'allergie au caoutchouc, fréquemment incriminé dans le milieu de la restauration en raison de l'utilisation massive de gants en caoutchouc, du port de bottes en caoutchouc, de l'utilisation de manches de couteau caoutchoutés. Cependant, si l'allergie est toujours possible, elle est peu probable chez le chien.

Autre composé évoqué plus haut, le dioxyde de titane est également connu sous l'appellation E171. Listé comme colorant au standard international du Codex alimentarius, il est utilisé principalement comme pigment ou opacifiant, mais on le retrouve partout : crèmes solaires, dentifrices, médicaments, peintures, mais aussi des confiseries en contiennent. Bien qu'il soit abondamment utilisé dans l'alimentation, les cosmétiques, et les pharmaceutiques, l'innocuité du dioxyde de titane est de plus en plus controversée.

Plastifiants, colorants, colles industrielles, etc … sont également de la partie. La plupart des produits sont volatiles, c'est-à-dire que dès l'ouverture de la boîte, l'odeur de colle va commencer à se dissiper. Nos toutous vont certes machouiller les baballes en question, mais combien de lancers, de contacts divers et variés, sur toute sa durée de vie, une balle va-t-elle endurer ? Certainement plus que Médor n'en peut compter. Finalement, rien ne vaut une vieille baballe qui a déjà tout vu et tout enduré, et surtout éliminé la majeure partie des produits potentiellement problématiques entrant dans sa fabrication.

 

Un dernier élément évoqué, est le danger du revêtement en feutrine, abrasif par lui-même pour l'émail dentaire, et vecteur d'éléments indigestes que le chien pourrait ingérer.

Il doit être noté que la feutrine recouvrant le noyau caoutchouteux de la balle de tennis, n'est pas constitué de fibre de verre comme il a été parfois évoqué, mais d'un mélange de laine et de nylon, nettement moins dangereux. Cependant, certains chiens auront un émail dentaire plus fragile que d'autres, il convient donc de respecter non seulement les normes d'usage du jouet en question, mais surtout la nature et les spécificités de son chien.

Enfin, le revêtement de la balle de tennis peut emprisonner des pierres, des graviers, du sable, et nombre d'autres éléments, notamment végétaux. Si le chien ronge sa balle, le risque est l'ingestion accidentelle d'un élément non-alimentaire. Cela peut arriver, fort heureusement rarement, mais nécessite la surveillance des séances de jeux, et le retrait du corps étranger dès sa détection.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En conclusion, que faut-il donc faire ? Est-il nécessaire de retirer toute balle de tennis de l'environnement canin ? Eh bien non, pas nécessairement. Les règles de bon sens doivent primer dans l'intérêt du chien qui pourra jouer avec sa baballe, en toute quiétude pour son propriétaire :

  • une séance de jeu doit être surveillée impérativement

  • adapter la taille de la balle à celle du chien (il vaut mieux trop gros que trop petit qui pourrait être avalé trop aisément)

  • une balle propre mais avec des antécédents convient parfaitement (la nouveauté sent fort le produit chimique)

  • retirer tout jouet s'il est abîmé et présente un risque pour le chien même si ce risque semble improbable, l'application du principe de précaution étant marque de prudence

 

En appliquant ces quelques principes, nul doute que Médor fera de la « baballe » son jouet fétiche.

Bon jeu !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Liens et sources :

https://www.over-blog.com/Comment_sont_fabriquees_les_balles_de_tennis-1095204201-art140142.html

http://www.domisport.fr/balle-tennis.php

https://www.youtube.com/watch?v=eI-RckXuQUk

https://www.youtube.com/watch?v=DQLn80oLwNI

https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=13&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiKkr3k3_LMAhVFVhoKHZRaBkMQFghhMAw&url=http%3A%2F%2Fperso.mines-albi.fr%2F~lorente%2FRdoc%2520-%2520etude%2520de%2520march%25E9%2520balles%2520de%2520tennis.doc&usg=AFQjCNElpj0FFdp-OQgsrMfqYpL3yQWPeA&sig2=_C4YXUliAsHNfPqRpP2adw&bvm=bv.122676328,d.d2s

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hexafluorure_de_soufre

http://www.rolandgarros.com/fr_FR/content/rg_spirit/les_origines_du_tournoi.html

https://www.youtube.com/watch?v=3sFdXPNd1Ao

https://www.youtube.com/watch?v=8sMpK7XwTcE

https://www.youtube.com/watch?v=0P1PxJvskpo

https://www.youtube.com/watch?v=ag53Fys82Bs

https://www.amazon.fr/Lanceur-balles-automatique-iFetch-delivery/dp/B00PVY8I6I

http://godoggoinc.com/

http://www.scc.asso.fr/Le-Flyball,610

http://activites-canines.com/?page_id=2255