les moustiques

Espèces et répartition géographique

Il y a plus de 3500 espèces de moustiques dans le monde, avec 65 espèces référencées en France métropolitaine. Il y a 3 genres principaux : Culex, Anopheles et Aedes, avec le fameux Aedes albopictus (moustique tigre) en forte expansion en Europe.

Les moustiques sont présents sur tous les terrains émergés, tant dans les milieux sauvages, ruraux que dans les milieux urbains, sous réserve de la disponibilité d’un peu d’eau douce ou saumâtre. La densité des moustiques varie fortement en fonction des conditions climatiques (importance de la chaleur et de l’humidité). L’augmentation des températures du climat va entraîner l’extension des zones et des saisons à risque.

 

 

Éléments-clés de la biologie du moustique

Tous les stades avant l’adulte (larve, nymphe) sont aquatiques, alors que l’adulte a une vie aérienne. Lorsque les adultes émergent, ils s’accouplent. Pour la plupart des espèces, la femelle cherche un hôte vertébré pour un repas de sang indispensable à la maturation ovarienne et à la production des oeufs.

Selon l’espèce, l’activité varie en fonction du moment de la journée : Culex a plutôt une activité nocturne, tandis qu’Aedes a plutôt une activité diurne ou crépusculaire. Une femelle peut effectuer 4 à 5 portées d’une centaine d’oeufs chacune. La durée totale de ce développement, fortement influencé par la température, est de 10 à 15 jours.

La plupart des moustiques hibernent sous forme d’oeufs en attendant la remontée des températures au printemps. Dans la majorité des espèces, la durée de vie des adultes est de 3 à 4 semaines.

 

Infestation et maladies associées

Les moustiques ont un rôle pathogène direct faible chez le chien. Leur piqûre est généralement non douloureuse, avec parfois une papule qui gratte et une réaction locale de la peau.

En Europe, plus de 70 espèces de moustiques peuvent être l’hôte intermédiaire d’un ver rond parasite du chien et du chat du genre Dirofilaria. Le rôle pathogène des moustiques chez le chien est surtout lié à la transmission possible de deux variétés de Dirofilaria :
Dirofilaria immitis, la plus pathogène, responsable de la dirofilariose cardiopulmonaire du chien, et Dirofilaria repens, responsable d’une dirofilariose sous-cutanée.