JANVIER 2014
UN ANIMAL EN BONNE SANTE : COMMENT DOIS-JE M’Y PRENDRE ?
LES GENERALITES
Avoir un animal en bonne santé est le résultat d’un ensemble d’actions régulières et d’attentions de tous les jours. Vous trouverez ci-après les points principaux sur lesquels vous devrez porter votre attention (certains d’entre eux seront détaillés dans des articles à venir).
- L’hygiène de vie
L'activité :
Il est vrai que toutes les espèces et les races n’ont pas les mêmes besoins. Mais toutes ont un besoin minimum d’activité régulière: il faut y penser et stimuler les plus « casaniers »…
C’est assez facile avec un chien : jeux, promenades, joggings… Attention, contrairement à une idée reçue, laisser un chien dans un jardin, si grand soit-il, n’est pas suffisant.
Pour les chats « sédentaires », il vous faudra faire preuve d’un peu d’imagination et trouver des jeux (pas forcément compliqués…) ou des astuces qui l’obligeront à bouger un peu.
L'alimentation :
Une alimentation adaptée et équilibrée est essentielle à la bonne santé de vos compagnons. S’il est possible de les nourrir avec une ration ménagère, préparée dans votre cuisine, il est très compliqué d’apporter par ce moyen tous les nutriments nécessaires en quantité équilibrée et d’avoir une ration constante dans le temps.
Les aliments préparés (pâtés, soupes, croquettes, aliments complets ou complémentaires) sont d’un usage plus aisé et vous garantissent cette constance nécessaire. Il vous faudra choisir un aliment qui convienne à l’animal (au goût mais aussi à son organisme) et à vous, en matière de facilité d’utilisation, d’approvisionnement et de prix. L’idéal est alors de ne plus en changer hormis régimes ponctuels liés à un état pathologiques (il vous sera alors indiqué par votre vétérinaire).
Le " cadre de vie " :
Que vous soyez présent(s) ou non, il est important que votre compagnon ait un lieu où il pourra se « réfugier » (si possible en pouvant observer les allées et venues pour les chiens) et se reposer sereinement.
Le chat est très autonome sur ce point et trouve toujours, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur l’endroit idéal.
Cela ne pose pas de grand problème non plus pour les chiens vivant à l’intérieur : il suffira d’un espace matérialisé avec un couchage dans le coin d’une pièce afin qu’il puisse se sentir en sécurité et se reposer sans être dérangé.
Dans notre région, il est aussi possible de laisser un chien à l’extérieur à condition de prévoir, en plus, un abri (niche) qui le protégera des intempéries (la pluie bien sur, mais aussi le vent).
La prévention : « mieux vaut prévenir que guérir »
Les vaccins :
Les vaccins permettent de protéger vos compagnons contre diverses maladies infectieuses graves potentiellement mortelles. Ces maladies une fois déclarées, le pronostic vital de l’animal est bien souvent engagé car les traitements les plus adaptés administrés précocement ne sont malheureusement pas toujours efficaces.
Le vaccin reste le meilleurs moyen de lui (et vous) éviter cela. C’est aussi l’occasion d’un bilan de santé annuel puisque l’injection du vaccin est systématiquement précédée d’un examen médical complet.
Des consultations régulières :
Pour ceux qui ne souhaitent pas vacciner, une consultation régulière (annuelle dans la mesure du possible) est conseillée. Elle permet, à tous les stades de sa vie (croissance, âge adulte, 3ème voire 4ème âge aujourd'hui…) de s’assurer que rien ne risque d’altérer son bien-être et d’évoquer vos éventuelles inquiétudes ou questions que la santé de votre compagnon pourrait susciter.
Il nous arrive de ne pas nous sentir bien sans que cela se voie forcément de l’extérieur : c’est possible aussi pour nos animaux de compagnie (certaines pathologies débutent sournoisement) mais ils n’ont aucun moyen de vous le faire savoir : plus un problème de santé est pris en charge précocement, plus les chances de le résoudre sont grandes. Et en intervenant tôt, les soins sont aussi moins couteux.
Les vermifuges :
Chiens et chats peuvent « héberger » des parasites dans leur organisme. Le plus souvent, cela passe inaperçu mais ces hôtes indésirables sont susceptibles de provoquer des troubles, pour certains sérieux. Et ils ne se contentent pas de coloniser le tube digestif de nos compagnons : certaines formes larvaires migrent dans l’organisme de l’animal, provoquant au passage des atteintes de différents organes. Là aussi, ce n’est pas parce que l’on ne voit rien qu’il ne faut pas s’en préoccuper.
Pour être protégé, votre animal doit être régulièrement vermifugé. Votre vétérinaire vous indiquera le programme à suivre en fonction de son âge et de son mode de vie.
De plus, certaines formes parasitaires qu’il héberge peuvent infester l’homme : en le traitant, vous le protéger mais vous protégez aussi son entourage.
Les Anti-Parasitaires Externes :
Qui n’a jamais vu une puce ou une tique sur son animal. Outre l’aspect désagréable pour l’animal, ces parasites peuvent provoquer des troubles plus graves :
- Dermite Allergique au Piqures de Puces (DAPP) ou transmission de certains parasites (ténias) pour les puces,
- Maladies vectorielles telles que la piroplasmose ou l’ehrlichiose (pour ne citer que celles là) potentiellement mortelles, si elles ne sont pas traitées à temps.
Des médicaments existent pour leur éviter de contracter ces parasites externes sous différentes formes (spray, pipettes, collier ou comprimés). Certains sont même répulsifs contre les moustiques (susceptibles pour certains aussi de transmettre certaines maladies).
Adapté à chaque animal et appliqué correctement ils sont très efficaces contre les puces et les tiques. Néanmoins, le « 100% » n’existant pas en médecine et aux vues des risques présentés par les tiques, il conviendra tout de même de contrôler le pelage de votre chien, même traité, en rentrant d’une promenade dans les champs, en forêt ou dans un simple espace vert.
- La prévoyance: l’assurance santé, assurance sérénité
Pour ne pas être pris au dépourvu le jour où il est malade ou accidenté – cela peut malheureusement arriver – il convient de réfléchir à l’opportunité d’une « assurance ». Il existe différentes compagnies, proposant chacune différents niveaux de garantie qui permettent de prendre en charge une plus ou moins grande partie des frais vétérinaires engagés suite à une consultation ou une chirurgie.
Le cout de certains actes est parfois élevé et peut devenir un problème insoluble pour les propriétaires (sans compter la culpabilité que cela engendre). Avec une assurance, vous pourrez lui faire prodiguer les soins nécessaires sans autre souci que sa seule santé.
L’idéal est d’assurer un animal jeune : il y a fort à parier, qu’un jour, vous ne regretterez pas ces cotisations versées quand tout allait bien…
N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire : il vous indiquera la protection qui correspond le mieux à ce que vous souhaitez.
En conclusion :
Cela peut paraître compliqué, mais une fois mis en place, c’est en fait assez simple. Vous pourrez alors profiter pleinement de tout ce qu’il pourra vous apporter.
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