Le Serment de Bourgelat est aux vétérinaires ce que le Serment d'Hippocrate est aux médecins.
Claude Bourgelat est l’homme qui a « imaginé » le métier de vétérinaire.
D’abord avocat, il a, dit-on, mis fin à cette activité pour avoir découvert qu’une cause qu’il avait défendue et remportée était en réalité injuste.
Il devint alors Ecuyer du roi, dirige l’école d’équitation avant de convaincre Louis XV de créer la première Ecole vétérinaire à Lyon en 1761 : les divers conflits et les épidémies ayant décimé les troupeaux juste avant ont « aidé » à la décision de former des « médecins des animaux ».
Claude Bourgelat est alors nommé Directeur et Inspecteur Général de l’École Royale Vétérinaire de Lyon. Il la dirige un temps avant de partir pour Paris.
En 1765, une seconde école voir le jour à Maisons Alfort, qu’il dirigera aussi.
Il rédige de nombreux articles et ouvrages sur l’hippologie, l’hippiatrie et la médecine des animaux.
Il rédigera aussi un règlement des écoles vétérinaires dont est extrait le Serment de Bourgelat:
Aujourd’hui, tout vétérinaire qui entre dans une vie active libérale rajoute à ce serment :
« Je promets et je jure devant le Conseil de l'Ordre des Vétérinaires de conformer ma conduite professionnelle aux règles prescrites par le code de déontologie (*) et d'en observer en toute circonstance les principes de correction et de droiture.
Je fais le serment d'avoir à tout moment et en tout lieu le souci constant de la dignité et de l'honneur de la profession vétérinaire. »
(*) code régissant les devoirs et interdictions des vétérinaires dans et hors de leur pratique professionnelle, établi par l'Ordre National des Vétérinaires. Il est actualisé en fonction des évolutions professionnelles et socio-culturelles.