Depuis ma sortie de l’Ecole National Vétérinaire de Toulouse en 1989, j’ai exercé dans différents types de clientèles : mixte à prédominance rurale et mixte équine/canine et canine pure. Je suis arrivé à la Clinique Vétérinaire de Bouloc en 2004 pour m’associer avec le vétérinaire en place. Ce dernier quitte l’association et j’exerce seul depuis 2008.
Au cours de ces années, j’ai suivi une formation en acupuncture puis en ostéopathie. Je m’intéresse aussi à la phytothérapie et l’homéopathie.
Ce parcours m’a permis de développer des compétences dans la médecine et chirurgie générales de multiples espèces et un sens de l’adaptation qui restent utiles tous les jours dans les soins que je donne aujourd’hui aux animaux de compagnie. A ma sortie de l’école, j’ai appris mon métier, à la campagne auprès d’ "anciens " : ils m’ont beaucoup appris techniquement bien sûr, mais humainement aussi (et je ne peux que leur en être reconnaissant).
Toutes ces années ont forgé une certaine « philosophie » de mon métier :
Derrière chaque animal qui nous est confié, il y a un (des) humain(s): il nous faut en tenir compte dans chaque décision. On connait tous l’importance et les bienfaits de la présence d’un animal de compagnie dans la famille. Pour certains, ce compagnon est même la seule famille.
Soigner son animal est un acte technique, bien sûr, mais c’est aussi parfois un acte social.
Une clinique ou un cabinet n’est pas une entreprise : c’est une structure de service. Je n’arrive pas à me résoudre à la vision « entreprenariale » qu’on nous présente de plus en plus comme incontournable dans la profession. Je continue à croire que les soins donnés dans l’esprit du Serment de Bourgelat doivent permettre de couvrir les frais de la structure et rémunérer les personnels.
Je suis enfin convaincu que l’on peut faire les choses sérieusement sans pour autant se prendre au sérieux.